Prépare une année 2025 qui te ressemble
Trouve ton essentiel, avance avec clarté et à ton rythme.
La fin d’année arrive. C’est fou, non ? J’ai l’impression que janvier était hier. Et pourtant, nous voilà déjà en train de réfléchir à ce que 2025 pourrait nous réserver. Mais chaque année, c’est la même histoire.
Tu as couché sur le papier de grandes ambitions. Puis, février est arrivé, l’excitation du début s’était déjà envolée et tu avais pris du retard sur ton plan. Mais pas grave, tu te dis qu’une année c’est long, tu auras tout le temps de te rattraper.
Ce schéma te parle ? Stop. Inutile de répéter ce cycle stérile qui ne fonctionne pas pour toi. Tu mérites mieux que des listes sans âme. Cette fois, offre-toi un virage complet.
Concentre-toi sur toi et non sur le brouhaha extérieur.
Prépare un 2025 qui ne ressemble pas aux années passées. Un 2025 où tu avances en conscience, en respectant ton identité, ta singularité, ta réalité de chef d’entreprise.
Je te partage ma vision et mon mode de travail avec les entrepreneurs qui me font confiance. Mais ne me crois pas sur parole. Teste, adapte, crée ton propre système. Et pour ça, mon premier conseil est d’apprendre à te connaître.
Je t’ai préparé un cadeau qui, je suis sûre, t’aidera.
Pour 2025, oublie les recettes toutes prêtes
Au contraire, incarne ta propre vision.
Les diktats, les « il faut », les pseudo-gourous qui prétendent tout savoir… Écarte-les.
Ton objectif ? Un futur aligné, cohérent, stimulant. Tu n’as pas besoin d’une injonction de plus. Ton business, ton mode de vie, tes priorités, tes forces, ta manière d’apprendre, de créer, de décider… Tout cela forme un ensemble qui t’est propre.
Alors, pourquoi tenter de rentrer dans un moule standardisé ? Non, tu vas créer ton propre modèle. À partir de toi, de tes besoins, de tes envies, de tes valeurs.
Pourquoi cette introspection est-elle fondamentale ?
- Sans introspection, tu avances à l’aveugle.
- Sans alignement, tu gaspilles ton énergie.
- Sans cohérence, tu construis sur du sable.
Tu peux tester mille stratégies marketing, adopter toutes les routines matinales du monde, appliquer chaque conseil entendu en podcast… Sans introspection, tu brasses du vent. Tu poses des couches sur un sol instable.
Offre-toi un moment de vérité. Demande-toi : qui suis-je, qu’est-ce qui m’anime en profondeur, qu’est-ce que je veux vraiment accomplir ?
Pas ce que ton entourage attend. Pas ce que la concurrence suggère. Pas ce que la dernière mode impose. Toi, seulement toi.
Le bilan de l’année en cours
Est-ce que tu as travaillé sur les bonnes actions cette année ? Si tu réponds « je ne sais pas » ou « pas vraiment »… Tu n’es pas le seul dans ce cas. La plupart des gens fixent leurs objectifs sans se poser de réelles questions.
Mais si tu ne sais pas ce qui est aligné avec tes forces et tes besoins, alors toutes tes résolutions, aussi ambitieuses soient-elles, ne tiendront pas.
Prends un instant. Retravaille tes objectifs ou tes résolutions de l’an dernier. Liste tes échecs, ou plutôt tes pseudo-échecs. Pourquoi « pseudo » ? Parce que souvent, ce ne sont pas des échecs en soi, mais le signe que ces objectifs n’étaient pas alignés avec qui tu es réellement.
Demande-toi :
- Était-ce trop ambitieux ?
- Était-ce vraiment ce que je voulais, ou juste ce que je pensais devoir faire ?
La vérité, c’est que lutter contre toi-même ne dure qu’un temps. Alors, plutôt que de t’imposer de nouvelles contraintes, apprends à t’écouter.
Concentre-toi sur l’essentiel
Identifie ta « One Thing »
Une fois que tu as regardé en arrière, tu peux te tourner vers l’avenir. Mais cette fois, évitons de tomber dans le piège des injonctions et des listes interminables. Planifier son année, oui, mais pas n’importe comment.
Gary Keller, dans The ONE Thing, pose une question claire et puissante : « Quelle est la chose essentielle que tu peux faire, de telle sorte que tout le reste deviendra plus simple, voire inutile ? »
Cette interrogation semble banale, mais elle agit comme un laser. Elle te force à trier. Elle t’oblige à filtrer les tâches secondaires, les occupations stériles, les fausses priorités.
Toi, entrepreneur, as-tu déjà isolé cette fameuse « chose essentielle » ? Pas juste un objectif vague, mais un point névralgique qui transforme l’ensemble ?
Peut-être est-ce de développer une offre unique qui reflète ta vision. Peut-être, au contraire, c’est apprendre à déléguer pour libérer du temps de création. Ou encore, te recentrer sur ta santé mentale, afin d’être plus performant et serein.
Cible une seule priorité. Une seule. Pas trois, pas dix. Une. Celle qui, si tu la travailles, enclenche un effet domino et facilite tout le reste.
Comment dénicher cette One Thing ?
- Liste ce qui te pompe ton énergie.
- Liste ce qui, au contraire, te donne de la force.
- Observe où se cache ta valeur unique.
- Croise ces données. Vois émerger un point commun.
- Creuse : ce point, s’il progresse, débloque-t-il d’autres verrous ?
Prends un instant pour réfléchir. Tu n’as pas besoin de tout résoudre maintenant. L’idée, c’est de poser les bases pour identifier ta « One Thing ».
Quand tu tiens ta priorité absolue, tu disposes d’un axe puissant. Tu sais sur quoi porter ton attention. Tu cesses de te disperser. Tu gagnes en clarté, en détermination, en impact.
Et surtout, rappelle-toi : ta One Thing peut être personnelle, professionnelle, ou un mélange des deux. Ce n’est pas une course pour en faire plus. C’est une quête d’équilibre et d’alignement avec toi-même.
Découpe l’année en cycles de 12 semaines
Personnellement, je couple la notion précédente avec un plan à 90 jours.
Je l’ai découvert dans The 12 Week Year de Brian P. Moran et Michael Lennington.
Le principe ?
Considérer l’année non plus comme 12 mois, mais comme 12 semaines.
En clair, tu rétrécis ton horizon. Au lieu d’un plan sur un an, tu fonctionnes par trimestres, quatre fois plus intenses. Un mois devient une semaine.
Ainsi, 2025 n’est plus un couloir lointain, mais une succession de mini-cycles. Chacun équivaut à une « mini-année ».
Résultat : quatre « années » en une. Quatre occasions de te réinventer.
Pourquoi ce découpage ?
- Urgence constructive : tu as 12 semaines pour créer un impact. Cette contrainte te pousse à agir.
- Mesure régulière : chaque cycle se conclut par un bilan. Tu apprends, tu ajustes, tu recommences sur une base solide.
- Flexibilité : si un cycle s’avère moins productif, pas grave ! Tu ne perds pas 12 mois, juste 12 semaines. Tu relances aussitôt un nouveau tour.
Tu y gagnes en dynamique. Tu casses le schéma où janvier te voit déterminé et où décembre te retrouve désabusé. Ici, janvier, avril, juillet, octobre deviennent chacun un renouveau, une chance d’avancer vers ta priorité absolue qui peut changer 4 fois par an.
Mon trio gagnant
Imagine ce scénario :
- Tu te poses, tu t’écoutes, tu clarifies tes aspirations profondes.
- Tu identifies ta priorité essentielle, ta « One Thing », celle qui simplifiera tout.
- Tu découpes 2025 en quatre cycles de 12 semaines. À chaque cycle, tu te focalises sur l’avancée de cette priorité, un pas à la fois.
Pas de surenchère d’objectifs. Pas de dispersion. Pas de comparaison. Pas de formatage. Juste toi, ta direction, ton rythme.
Les bénéfices ?
- Moins de stress : tu sais où aller, pourquoi, comment.
- Plus de cohérence : chaque action sert ta priorité.
- Plus d’efficacité : tu n’étales plus tes efforts sur 12 mois, tu crées des pics d’attention.
- Plus de contrôle : tu peux corriger le cap chaque trimestre et ne plus attendre la fin d’année pour t’apercevoir que tu partais dans la mauvaise direction.
Tu mesures tes progrès régulièrement. Tu ne laisses pas traîner les problèmes, tu les traites au fil de l’eau. Ta One Thing guide ton bateau. Les 12 semaines créent le cadre temporel propice à l’effort concentré. L’introspection maintient le cap sur tes vraies valeurs.
Un outil pour clarifier ta priorité
Pour t’aider dans ce processus, j’ai conçu un outil interactif qui t’invite à répondre à des questions simples, mais indispensables.
Cet outil n’est pas là pour t’imposer une solution. Il est le point de départ pour t’aider à formuler la tienne.
En répondant, tu prends conscience de tes vrais enjeux. Tu distingues l’accessoire de l’essentiel. Tu sens émerger ce point clé qui, une fois traité, simplifiera ton chemin.
Pourquoi utiliser cet outil ?
- Il t’incite à dire ta vérité.
- Il te pousse à affronter tes inconforts, tes incohérences.
- Il t’aide à planifier ton année selon un modèle de 12 semaines, en commençant par ta priorité.
- Il te libère du bruit ambiant, des modes passagères, des pseudo-conseils non alignés.
Cet outil n’est pas une liste de tâches supplémentaires. C’est un espace, un point de départ pour te reconnecter avec toi-même et aligner ton énergie sur ce qui est vraiment important.
Conclusion
Tu es entrepreneur, tu sais ce qu’est la surcharge mentale, les injonctions, les pseudo-recettes miracles. Tu as tenté mille méthodes de productivité, de planification. Avoue, tu en es parfois ressorti épuisé, déconnecté de toi-même.
Aujourd’hui, opte pour une autre approche. Cette fois, 2025 ne sera pas un copier-coller des années précédentes. Pas un terrain de jeu pour des résolutions vides, mais un laboratoire personnel, un espace où tu honores ton identité, un lieu où tu affirmes ta singularité.
Pense à 2025 comme à un canevas. Tu y peins quatre tableaux distincts. Chacun dure 12 semaines. Chacun représente une étape vers ta vision. À la fin de chaque cycle, tu prends du recul, tu observes, tu modifies la palette. Tu ne restes jamais figé. Tu avances par itérations.
Tu n’es pas coincé si quelque chose ne fonctionne pas. Tu n’attends pas un an pour un bilan. Tous les 3 mois, tu fais un point d’étape. Cette approche modulaire fluidifie ton adaptation. Elle t’évite de traîner des boulets inutiles. Elle te permet d’expérimenter sans crainte, car le prochain cycle n’est jamais loin.
Tu l’auras compris… Pour moi, préparer 2025, ce n’est pas coller une liste de résolutions sur ton frigo. C’est construire un écosystème cohérent, un socle. C’est ouvrir une fenêtre sur ton univers intérieur, afin de projeter une vision claire, concrète, réalisable.
En résumé, tu ne navigues plus à vue. Tu navigues selon une boussole interne. Tu ajustes ta voile, tu modifies ta route, mais tu sais où tu veux arriver. Tu ne confonds plus mouvement et progrès, travail et impact, quantité et qualité.